Soutien de la part de la famille, des ami·es et des communautés – Maggie

 

Maggie apprécie le soutien pratique et proactif de sa famille, de ses voisins et même d’une amie qui se trouve à des milliers de kilomètres d’elle.

Transcription

So, I think I mentioned I can’t drive so my son is my taxi driver when I need to go to appointments or anything. So something as simple as going to the doctor or going to get my bloodwork, you know, I live in a rural area so I need to drive, there’s no other way. So, getting support with that, getting support around meals which again sounds silly, but I really just literally can’t cook … I’m relatively new to this neighborhood, but have had neighbors who, you know, have cut my grass, who shovel the snow now that it’s started. Just recognizing that, you know, and have done it happily. So having those kinds of – I wouldn’t call it unquestioning support, you know, kind of the support that I’ve asked for or that they’ve gleaned that I need without questioning or without making me feel, I already feel like I’m dependent, so anything that exacerbates that feeling of, “Oh my gosh, now she wants me to do this” is really difficult.

So, a caregiver who I know very well and have become very good friends with over the last couple of years, who lives in BC, so nowhere near me, knew that all this was going on and, and you know that I was worried about my mom, and you know, things were really tough. 

And what she did was she found a local it’s like a restaurant/grocery store and got them to deliver meals to me once a week for many weeks. That level of unquestioning peer support and just saying I will do anything you need, but in the meantime, let’s make sure you’re eating and your mom’s eating, was you know, that practical support, was so helpful. And she knew, she didn’t have to ask.

 

[Je crois que j’ai dit que je ne pouvais pas conduire, alors mon fils est mon chauffeur de taxi lorsque je dois me rendre à des rendez-vous ou ailleurs. Quelque chose d’aussi simple que d’aller chez le médecin ou d’aller faire mes analyses de sang, vous savez, j’habite dans une zone rurale, donc je dois conduire, il n’y a pas d’autre moyen. Donc, obtenir de l’aide pour cela, pour les repas, ce qui peut sembler stupide, mais je ne peux vraiment pas cuisiner… Je suis relativement nouvelle dans ce quartier, mais j’ai eu des voisin·es qui, vous savez, ont coupé mon gazon, déblayé la neige maintenant qu’elle a commencé. Iels en sont conscient·es et le font volontiers. Ainsi, avoir ce genre d’aide, je n’appellerais pas cela un soutien inconditionnel, vous savez, un soutien que j’ai demandé ou qu’iels ont offert sans poser de question. J’ai déjà l’impression d’être dépendante, alors tout ce qui exacerbe ce sentiment de « Oh, mon dieu, maintenant elle veut que je fasse ça », est vraiment difficile.

Une proche aidante que je connais très bien et avec qui je suis devenue très amie au cours des deux dernières années, qui vit en Colombie-Britannique, donc loin de moi, savait tout ce qui se passait et, vous savez, que je m’inquiétais pour ma mère, et que les choses étaient vraiment difficiles.

Elle a trouvé un restaurant ou une épicerie locale et leur a demandé de me livrer des repas une fois par semaine pendant plusieurs semaines. Ce niveau de soutien inconditionnel de la part d’une consœur et cette façon de dire « Je ferai tout ce dont tu as besoin, mais en attendant, assurons-nous que toi et ta mère, vous mangez » ont été, vous savez, ce soutien pratique si utile. Elle savait qu’elle n’avait pas besoin de demander.] Traduction de l’original anglais.


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